Le
Mondial du Snowboard.
Très
bon bilan pour nous, et pour le mountainboard en général,
avec plus de 150 initiés en un week-end.
Déçus
de l'absence du terrain de dirt qui nous avait tellement plu cet été,
nous avons été tout de même consolés par la
piste d'initiation plutot propre, et desservi par un tire-fesse rien que
pour nous.
Une pente correcte, de l'herbe bien tondue, des petites cassures pour
s'amuser sans se faire mal.
Si vous y
étiez, vous pouviez nous voir de 14h jusqu'à la tombée
de la nuit, sur la piste juste à coté du JPS (Jump Training
System), l'Air-bag géant qui sert d'entrainement au freestyle
pour l'ESF. Juste à coté des télécabines.
Et sinon vous avez peut-être apercu le gros combi vw noir AMTB qui
nous servait de mini-bus jusqu'à nos quartiers.
(avec un gros "Snow is for pussies" marqué dans la poussière
accollée sur les passages de roues )
Soleil, musique,
tire-fesse, et beaucoup de monde voulant essayer le mountainboard, si
bien que nous avons du improviser un système de liste, avec des
heures de passage pour chacun de vous.
Sans compter les accros qui s'inscrivaient plusieurs fois, parcequ'ils
se faisaient vraiment plaisir.
"Soleil,
musique et tire-fesse..."
Aucun vol
n'a été à déplorer de notre coté (contrairement
au stand de snowboards, très convoités), ni aucune embrouille
de quelque sorte que ce soit. Une bonne ambiance et, des gens curieux
et de bonne humeur.
Le stand
du Concept-board - la marque développée et promotionné
par Antonin Lieutaghi, freerideur reconnu - nous a accompagné durant
toutes ces initiations.
Le Concept-board, c'est un engin de vocation similaire au mountainboard
(descendre des pentes herbeuses), mais d'une conception totallement différente,
un peut trop différente même.
Nous, en tant que sport démocratique et reconnu, on ne croit pas
du tout au concept-board. Trop lourd, trop complexe, trop ciblé,
trop cher et trop... casse-gueule.
L'équipement des initiés (protections intégrales),
leur gamelles sur le tire-cul et leur tête dépitée
nous ont conforter dans notre première approche.
Nous avons
aussi monté le tremplin de Mikael en milieu de pente, où
nous avons pu faire quelques démonstrations non officielles pour
les badauds interressés. Gros 180 front et back, method, melancholly,
japan, stiffie à la pelle, ainsique le dernier trick à la
mode, j'ai nommé le look-back (pendant que vous grabbez votre planche,
au lieu de regarder la réception, regardes derrière toi.
Sensations fortes garanties!).
Quelques photographes sont venus nous shooté, dont celui de www.Speedvibes.com
dont vous pouvez voir quelques superbes clichés sur leur site.
Le soir,
ambiance-ambiance.
Des jeunes partout dans les rues, beaucoup d'hormones mâles dans
l'air, des cris de mecs bourrés, des bouteilles qui volent, et...
un peu de casse.
Serrure fracturée, essuie-glace et plaque arrachés pour
nous, vitres brisées et plein d'objets volants non identifiés
pour les autres. On sent que le mondial du snowboard n'est pas que l'affaire
de vrais passionnés.
Niveau sortie, c'était plutot select. De la bonne boite de base
qu'est l'Avalanche, aux soirées privées des grandes marques
de snowboard, il faut avoir une patte très blanche pour pouvoir
s'amuser au Mondial. Mais il ne faut pas se faire d'illusion: le Mondial
est un endroit ou l'on montre qui on est, et où les vrais valeurs
de nos sports sont masqués par des artifices sociaux un peu too
much.
Nous avons cependant profité de projections privées des
toutes dernières vidéos de snowboard et de ski (notamment
DVD Snow-Mag et "Rastafaride" le film de Candide Thovex), et
de concerts bien terribles (Big-up aux Skatalites!).
L'entre-mondial
Avant de ré-enchainer sur le Mondial du ski, nous avons eu
le droit a quelques jours de répis pour nous reposer, et...
pour aller nous régaler dans la montagne avec nos mountainboards!
De la descente, de la descente, et encore de la descente, avec pleins
de slides, des protections et des gants qui se bouffent à toute
vitesse, de la boue et de la poussière. L'occasion pour nous de
faire quelque images entre nous.
Un peu de snow et de parapente aussi, on aurait été bêtes
de ne pas en profiter. Surtout que le snowpark du glacier était
phé-no-mé-nal: 2pipes nickels, pleins de kicks enchainables
et super propres, une neige rapide et souple à la fois, des modules
de jib à tout va et beaucoup de supers bons riders.
Le Mondial
du Ski
Et puis le vendredi est vite arrivé, et le mauvais temps aussi.
Après une journée plutot maussade, et un samedi pleuviotant,
le dimanche fut tout simplement annulé à cause de la pluie.
Ce qui nous a permis de rentrer chez nous plus tot, car tout le monde
bossait le lundi matin.
Nous avons
quand même réussi à initier 6 skieurs acharnés
le vendredi et le samedi confondus, malgré le tire-fesse fermé
le vendredi (jour férié!) et l'herbe toute mouillée.
Une humidité assez génante, surtout quand il faut gérer
le séchage d'une dizaine de paire de gants et de protections, à
2 doigts de moisir.
La pluie n'a pas non plus empeché Diego, Fred et Jonathan d'aller
faire les marioles sur l'Air-bag géant. Diego qui s'est pris pour
Terje Haakonsen en nous faisant un Rodeo Tournicoti (sisi!) et grabbé
svp, tandis que Jo a préféré testé les fixations
de mountainboards MBS sur un snowboard...
Ca c'est fini par une grosse gamelle sur le kicker, et un saut de... 20
cm! haha. Non reposé bien sur.
Bilan
Environ 156 initiés - un plutot bon score - dont la majorité
en 1 week-end, beaucoup d'images et de vidéos, beaucoup de soleil
et de plaisir pour nous et pour tous les convertis, et beaucoup de prises
de contacts pour vous organiser des évènements plus gros,
plus beaux, plus chauds l'été prochain!
La cuvée 2002 du Mondial du Snowboard est un grand cru, et nous
remercions tous ceux qui ont permis à cet évènement
d'avoir lieu, des organisateurs aux mountainboarders en herbe.
Paul.
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