WWR 2005: de retour

Pour la troisième année consécutive, la Viking Team a organisé le Woody Wood Riders à Fécamp (76), première étape du Championnat de France (15-16-17 Juillet)...

Woody Wood Riders 2005
(par Mikaël)
Pour la troisième année consécutive, la Viking Team a organisé le Woody Wood Riders à Fécamp (76), première étape du Championnat de France (15-16-17 Juillet). Le WWR est un rassemblement centré autour du Mountainboard, mais avec d'autres activités (VTT trial, BMX, concerts ... buvette).
 

Premier aspect surprenant: l'ambiance cool et détendue (ce sont quand même des gens du Nord, les Vikings).
Le côté familial est bien présent, non seulement chez les spectateurs, mais aussi dans l'organisation, avec les soeurs/frères/pères/mères qui s'impliquent. D'un autre côté, je pense qu'en habitant là bas, on est plus ou moins obligé de se serrer les coudes, sinon on pète un câble... mais je m'égare...

Quelques jours avant le début de la manif, les Vikings ont eu le plaisir d'apprendre que deux invités de marque allaient se joindre aux festivités (non, je ne parle pas de Diego En-duh-son et Antoine Saurat):
Leon Robbins, le rider vedette de MBS, et AJ Watkins, le team manager de chez Maxtrack (les distributeurs MBS en Europe). Ces messieurs ont souhaité faire un break, quitter la scène Anglaise le temps d'un weekend, et passer un weekend peinard. Ca tombe bien, c'est ce qui était prévu au WWR !

Au programme cette année: Dual Slalom, Big Air, et Boardercross (avec la "chasse au lapin" pour finir). Les mêmes ingrédients que l'année précédente, mais pourquoi changer une équipe qui gagne ?
Comme l'année dernière, les Vikings ont eu l'autorisation d'utiliser un terrain privé pour poser leurs tas de terre et former un Boarder et un Bigair. Ils ont fait ça plutôt pas mal, je crois que tout le monde sera d'accord.

Vendredi
Je vous passe le dual slalom pour une raison simple: j'étais pas là pour le voir ! On (Diego, Louis et moi) est arrivé assez tard... et on a eu le plaisir de voir que les Vikings avaient réservé des emplacements dans un camping, donc avec des sanitaires !! Woohoo !

Samedi
Soleil de plomb, température aux alentours des 30°C, c'est donc fort lentement que tout le monde a commencé à se diriger vers le terrain, à mettre ses protecs, et à remonter les pentes pour tâter du boarder et du bigair. Quelques-uns se sont attelés au nouveau rainbow des Vikings (celui qu'on appelle le Rainbow Magouille, rapport à ses origines).


- Jo sur le rainbow -

Premières essais sur le Boarder: ça va aller très vite ! Les virages relevés sont vraiment très mous et poussiéreux car ils n'ont pas pu être imbibés d'eau. Ca va pas être facile...
Au niveau du parcours ça donnait (désolé du peu d'images): départ à deux sur un petit rollin, quatre whoops, un mur qui plonge, une chicane gauche droite avec deux virages relevés, un virage gauche en devers, un gap, une chicane droite gauche AVEC UNE MARCHE juste avant, puis une ligne droite, un step-down, et c'est fini. Le parcours devait faire bien 300 mètres, et il était bien agréable.
Premiers essais sur le BigAir: deux ejects différents pour la même table. Le premier à environ 1m50, le second un peu en dessous d'un mètre. La table faisait environ deux mètres. Le tout avait une bonne gueule.


- Le bigair -

Par contre, même problème que le boarder: il n'a pas été imbibé d'eau et la récep s'est très vite transformée, et une couche de sable de 2-3 cm avait tendance à bloquer les roues... Ca n'a pas empéché tout le monde de s'enchaîner dessus...

Pour le Big Air, la trentaine de riders a été coupée en 3 groupes pour les qualifs. Au bout d'une grosse heure, la liste de la douzaine de qualifiés a été dressée. La finale devait avoir lieu vers 21h30, à la tombée de la nuit.
Avec des cracheurs de feu de part et d'autre du kicker, ça a été très sympa à regarder. Evidemment, Leon Robbins était loin devant tout le monde. Je crois que la seul fois où il est tombé, c'est sur une récep imparfaite après un 360 one foot ! Il a rentré divers 360 grabbés, des rodéos et des backflips tout tranquilles... Après, on peut citer comme beaux tricks des 360 grabbés de Diego, des one foot de Nico LDG et Talec, le Fronftlip® de Jo, des backflips de Louis et Yaume, des 540 de Baltringue et Nico LDG.
Au final, Leon l'emporte devant Nico, puis vient Diego, et les autres je suis plus très sûr, demandez donc aux Vikings !

La soirée
Avec beaucoup de bières, un feu, des Vikings qui ne tiennent pas l'alcool, je préfère vous éviter les détails...

Dimanche: le Boardercross
En début d'aprèm, le Boarder a commencé. Des runs par deux, élimination directe (jusqu'à un certain point).
Beaucoup de matches intéressants (notamment ceux avec Greg, le dirtsurfer converti aux 4 roues), des boîtes énormes (note pour plus tard: les filets sur les bords, c'est dangereux en fait ! Louis, Rémi et le vieux Vincent en savent quelque chose). Au final pas de grosses blessures, mais beaucoup de bleux, je pense !


- Remi contre Talec -

Baltringue s'est imposé, et tout le monde reconnaît qu'il l'a mérité: il fallait le voir descendre ! Diego deuxième, et les autres, c'est déjà flou... On n'a pas vu Leon Robbins rider car ces messieurs se sont rentrés pendant le boarder...

L'Epsilon, le trial et les pistolets
Chris de Kheo a reçu ses premières Epsilon de série, et quelques-uns en ont acheté direct. Je ne l'ai pas vraiment essayée, alors je me garderai d'en parler...
En fin d'après midi du Samedi, Leon a commencé à délirer sur le parcours de VTT Trial avec sa Comp6. Voir la vidéo d'Alexis Rouge. Perso j'ai vraiment adoré, et je propose de remplacer le Dual Slalom par le Trial dans les prochaines compets... Ca vous branche ?
Enfin, et je tenais à rétablir la vérité, certains croient que Louis, Diego et moi-même avons arrosé tout le monde avec des pistolets et des bouteilles d'eau avant de partir. C'est faux: le coupable c'est Cyril, la preuve:

On remercie les Vikings pour un weekend super bien organisé (rien n'a foiré, je crois), une super ambiance, un super évènement, mais on leur recommande d'arrêter l'alcool, ou d'apprendre à boire, parce que des fois, le spectacle de débauche est bien triste...

 

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